Liberté partiellement retrouvée après l'occupation, la vie et les nuits parisiennes se réaniment, un moment d'enthousiasme et de légèreté nécessaire pour tourner la page des frustrations et des humiliations de l'occupation et de la guerre.
Cabaret, jazz, music-hall, cinéma, l'activité artistique et créatrice des années 50 déborde d'une vitalité phénoménale.
Paris reprend sa place de capitale de la joie de vivre, synonyme d'une certaine insouciance .
Reporter pour l'agence Rapho le jour, SDZ couvre également les actualités plus légères des nuits parisiennes .
Ses reportages, ses pin-ups et ses nus seront régulièrement publiés dans la célèbre revue Paris-Hollywood, ainsi que dans les nombreuses publications et albums qui fleurissent après guerre.
Paris Taboo, Mon Paris, C'est Paris, Paris Pannam, Paris Pin up, Exciting Paris, Paris Cocktail, Paris Cinéma, Paris Magazine, Paris plastiques... mais aussi les titres comme Chi chis, Frou Frou, Régal, Enquêtes, Sensations...
La spectaculaire récurrence de l'emploi du nom de "Paris" dans ces titres éponymes évoque la nécessité convenue d'une réappropriation du nom de Paris comme plus que jamais «  La ville lumière » et à nouveau capitale de la mode, de l’esprit et des arts.
Les nouvelles aspirations des lecteurs et le nombre édifiant de revues développant des thématiques parallèles donneront à Serge de Sazo comme à toute une nouvelle génération de photographes tels Izis, de Diennes, Brassaï, Veronese, Serge Jacques une immédiate et abondante visibilité.